dimanche 16 août 2009

Cinquième jour.

Dimanche 16 août - cinquième jour.
La nuit, j'ai eu des crampes dans les deux cuisses plusieurs fois de suite à la limite de crier. Il faut que je boive plus.
Je compose mon sac à dos et réussi à mettre le sac de couchage à l'intérieur ce qui donne à l'ensemble une rigidité qui le maintien bien. Je le porte mieux.
Pas de remboursement parce que facture et acquittement par carte bancaire. Écrire à la mairie. J'abandonne d'y penser, je verrais en rentrant. Je prends la route (le bitume) et traverse Aleth en passant devant la tout Solidor qui seront visibles un bon bout de route. J'ai hâte de sortir de la ville même si elle est agréable. J'ai peur que le bitume me blesse, aussi je marche à pas feutrés et lentement, comme chaque matin la douleur se tenant aux fessiers. Je sais que la douleur passée, je suis chaud.
J'avance régulièrement et suis le balisage du GR. Perdu près de la Briantais, je demande mon chemin et me retrouve à l'entrée du parc du château. Je dépose mon sac sur un banc près de la maison du gardien. Il est 13 heures et il n'y a pratiquement personne. Je fais le tour de l'allée principale, le paysage donne sur la mer que le château surplombe. La tour Solidor est visible sous un autre angle. Le parc est boisé. Seules quelques plate bandes fleuries genre jardin de curé orne l'espace qui reste. Très agréable. Le château n'est pas frappant d'originalité. En pierres blanches j'ai presque l'impression qu'il s'agit de tuffeau. La balade est très agréable, surtout sans sac à dos, et des bancs invitent à la pose, intelligemment placé pour faire valoir le paysage marin. Après avoir photographié un couple dans une plate bande, je quitte les lieux pour contourner par l'extérieur l'enceinte du parc du château. Cela me conduit au barrage marées motrice sur la Rance-mer.
La traversée béton-bitume n'est pas particulièrement agréable mais côté mer le paysage est superbe avec la tour Solidor à droite (Est) et Dinard à gauche (Ouest). Quelques photos pour esseyer de faire ressentir. Le temps est couvert mais la vue porte loin.
De l'autre côté je retrouve le GR après une bonne volée de marches en haut desquelles je déjeune assis et installé sur une clôture bien adaptée à mes désirs : Poser le sac, plat pour poser et déballer quelques affaires et confortable, à bonne hauteur. Je salue les rares passants qui me regardent avec curiosité. Peu de passage car la voie mène uniquement à l'escalier qui descend au barrage.
L'après-midi se passa agréablement sur le chemin de ronde de Dinard. Le chemin est large et peu dénivelé, sans gros obstacles. Le paysage se modifie presque à chaque pas. Je retrouve Saint-Malo sous un angle inconnu, la tour Solidor aussi, la pointe d'Aleth ainsi que le petit et le grand Bé où est enterré Chateaubriand. Dinard se dessinne de plus en plus gros. Je m'approche. A la pointe de la Vicomté la vue est splendide, je malaye de Dinard à Saint-Servan. La mer est bleue contrairement aux jours précédent où elle était plutôt verte. Photo. Toujours aussi facile, le chemin se poursuit et me pose dans la baie du Prieuré après une petite traversée de plage au sable mou.
Bien qu'elle soit au fond du sac, je renouvelle ma poche à carburant (sachet de figues). C'est vraisemblablement la cause de mon épuisement de la veille au soir. La nuit m'a permis de récupérer et je m'attache à bien prendre figues ou dattes tous les 30 à 45 minutes, deux ou trous ou quatre chaque fois.
J'ai bien fait car mon GPS (Eva) sonne la fin de charge et j'accélère le pas dans l'espoir peu réalisable je le sais de pouvoir le rechjargher avant extinction. A Dinand le chemin de ronde, GR ou des douaniers est en... béton pratiquement de la plage du Prieuré à la plage de Port Blanc à Saint-Enogat (commune de Dinard). A partir de la pointe du Moulinet c'est au pas de charge que j'avance. Je brule du carburant mais l'alimente la chaudière. Je me méfie du sol et de don impact sur mes pieds. J'ai tendance à talonner. Dans Dinard et avant mon arrivée, je suis gêné par la foule dense. Je zig zag le GPS à la main pour esseyer de localiser le camping de Saint-Enogat. J'avance. Ma technique pour l'avenir est de repérer un camping er ses accès (au moins un ou deux) puis de rechercher soit chez l'habitant comme à Rothéneuf, soit dans un champ dans la nature un emplacement où monter mon bivouac non loin du camping. De planter ma tente puis de revenir vers le campig avec mes affaire de toilette pour une douche quotidienne. Cela devrait marcher, je suis confiant. Il est 20 heures passées quand je trouve le camping. Il était plus loin que ce que m'ont indiqué mes informateurs. J'ai peur de ne pas pouvoir revenir voir le feu d'artifice, même de loin car je me retourne régulièrement pour voir le point le mieux, non éloigné de ma destination.
Camping repéré. J'avance à la recherche d'une prairie mais je suis en ville et la campagne n'est pas indiqué. J'opte pour la zone artisanale. Il doit bien y avoir des champs. Chemin faisant j'interpelle une femme qui soigne des hortensias tant aimés de mon épouse. La pelouse est très tentante. Elle n'est pas chez elle et ne peu accepter ma tente. Plus loin, un homme sur une table dans son jardinet m'autorise à camper sur sa pelouse de sa maisonnette. Il est espagnol (fort accent) âgé d'au moins 75 ans. Il m'offre de me laver les mains dans la maison après avoir proposé de mettre mon sac de couchage dans sa cabane soignée et confortable de jardin. Son épouse qui me découvre n'accepte pas, elle semble avoir peur, je me retire donc au grand désarroi de ce monsieur au grand coeur qui a refusé ma pièce d'identité pour me dire que l’honnête et le brave homme se voie sur le visage. Merci monsieur Incorvaïa pour ces instants et merci madame Incorvaïa d'inciter votre mari à être prudent. Il remplit mes bouteilles d'eau et je le quitte à regret ce Monsieur avec un coeur grand comme ça avec qui j'aurais aimé parler.
C'est un peu plus loin derrière un garage qu'un monsieur m'autorise à monter ma tente dans un champ de fleurs blanches qui dégage une forte odeur de camomille. Il m'invite au petit déjeuner le lendemain à 8 heures, si je ne suis pas parti.
Un kilomètre et demi allé et un kilomètre et demi retour et ma douche est prise. J'ai abusé car la forte pression de l'eau a fait du bien de longues minutes à la région cervicale endolorie.
Vacation téléphonique à 21 heures à l'aller, dîner à 22 heures, extinction des feu à minuit.
Belle et magnifique journée, la gentillesse des personnes fait chaud au cœur.

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